Poverty wages for garment workers in eastern Europe and Turkey

Poverty wages for garment workers in eastern Europe and Turkey

Épinglées par l’ONG Clean Clothes Campaign, une vingtaine de marques de prêt-à-porter font travailler leurs ouvriers à des salaires ridiculement bas.

Alors que de nombreux rapports pointent les désastreuses conditions de travail des ouvriers du textile dans les pays asiatiques, l’ONG européenne Clean Clothes Campaign s’est penchée sur la situation des ouvriers en Turquie, Géorgie, Bulgarie, Roumanie, Macédoine, Moldavie, Bosnie-Herzégovine, Croatie et Slovaquie. Le rapport liste une vingtaine de marques de H&M à Benetton en passant par Zara ou Dolce&Gabbana qui emploient leurs ouvriers à des salaires extrêmement bas.

Pour rémunérer les ouvriers, toutes les entreprises citées se basent sur le salaire minimum des pays étudiés, le coût de main-d’œuvre de l’usine étant un facteur déterminant dans le choix du site de production. Les entreprises comparent donc le salaire minimum de chaque pays afin de choisir le plus avantageux économiquement. Il faut savoir que tout comme en Asie, les ouvriers du textile turcs et d’Europe de l’Est cherchent à gagner avant tout le salaire minimum légal qui représente davantage un plafond plutôt qu’une ligne de fond.

« Les jours de repos ou les congés maladie sont difficiles à obtenir. Même si le médecin prescrit un congé maladie, l’usine ne l’approuve pas », explique un ouvrier bosniaque.

« Quand on part au travail, on ne sait pas quand on rentrera à la maison. En une semaine, on travaille 50 à 60 heures, parfois sans jour de repos. En général, on travaille 200 heures par mois. Parfois, ça grimpe à 400 heures par mois », rapporte un ouvrier bulgare.

Une ouvrière bulgare dénonce : « On travaille comme des robots. Pas de repos. Nos nerfs sont ruinés, nos yeux abîmés, nos dos nous font souffrir. Nous ne sommes pas traitées comme des êtres humains ».

Le Soir, d'après le rapport de Clean Clothes Campaign

Poverty wages for garment workers in Eastern Europe and Turkey

Clean Clothes Campaign works with garment workers all over the world. While many people are aware of the terrible working conditions and poverty wages garment workers in Asia receive, a new report - Stitched Up - highlights that poverty wages and shocking working conditions are endemic in the global garment industry.

Far from being a problem confined to garment workers in Asia Stitched Up has found that the idea that "Made in Europe" means better conditions for workers is a myth.

Reports also avalaible by countries (factsheet)

http://www.cleanclothes.org/resources/publications/stitched-up-1

Le rapport diponible via le lien.

Made in Europe equals fair. Truth or myth?

Made in Europe equals fair. Truth or myth?

Does expensive equal ethical fashion? Unfortunately that's just a myth! Even luxury brands don't pay living wages. What about your favourite brand? Check your brand, download our Fair Fashion-app ...

http://www.youtube.com/watch?v=L_-37-HuJn4

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